Contre la destruction de l'océan et des pêcheurs

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Face à la liberté des industriels de la pêche de détruire l’océan, saisissons la justice !

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LA PÊCHE INDUSTRIELLE, PREMIÈRE RESPONSABLE DE LA DESTRUCTION DE L’OCÉAN

DES NAVIRES INDUSTRIELS OMNI-PRÉSENTS

DES NAVIRES INDUSTRIELS OMNI-PRÉSENTS

La pêche industrielle frappe partout, dans toutes les zones de l’océan accessibles aux engins de pêche : seuls 2,9% de l’océan sont protégés de ses impacts par le biais de réserves marines.

DES ÉCOSYSTÈMES MARINS SOUS PRESSION

DES ÉCOSYSTÈMES MARINS SOUS PRESSION

83% des stocks de poissons sont encore surexploités en Méditerranée et 43% dans l’Atlantique Nord-Est.[1] En Europe, la pression de pêche n’a pas diminué depuis 2013 [2] et remonte même en Mer du Nord et dans la Baltique.

UNE INNOVATION MORTIFÈRE

UNE INNOVATION MORTIFÈRE

Grâce au développement de nouvelles technologies, les méthodes de pêche destructrices deviennent toujours plus efficaces : la capacité de pêche des flottilles industrielles double tous les 35 ans, permettant de poursuivre l’expansion de leur pression de pêche.

LES MANŒUVRES DES INDUSTRIELS POUR DÉTRUIRE L’OCÉAN EN TOUTE IMPUNITÉ

Les lobbies de la pêche industrielle exploitent des connivences politiques, parfois de haut niveau, pour réglementer le secteur de la pêche à leur profit. Ils font preuve de l’audace caractéristique de ceux qui se pensent au-dessus des lois. Leurs agissements anti-démocratiques se font au détriment de l’océan et de l’intérêt général.

Manœuvre n°1 : <br/>La création de lois sur-mesure

Manœuvre n°1 :
La création de lois sur-mesure

Alors que la pêche électrique était interdite par l’Union européenne depuis 1998, les lobbies industriels néerlandais ont voulu l’autoriser en 2006 en intégrant (grâce a des appuis bien placés) des dérogations dans un Règlement qui ne traitait absolument pas des techniques de pêche.[3] Le tour de passe-passe a fonctionné et les industriels néerlandais ont obtenu alors leur autorisation de pêcher avec de l’électricité via le Règlement qui attribue … les quotas de pêche de fin d’année! Les États membres, concentrés à négocier leur part du gâteau, n’ont rien vu venir. Pas vus, pas pris !
Manœuvre n°2 : <br/>La fraude

Manœuvre n°2 :
La fraude

Obtenir des lois complaisantes pour leurs intérêts ne leur suffit pas. Loin de se satisfaire du nombre de licences de pêche électrique obtenues d’une manière non démocratique, les industriels néerlandais ont également triché sur le nombre de licences, avec la bénédiction de leur gouvernement. BLOOM a révélé qu’ils avaient équipé 84 bateaux, au lieu de 15, sous couvert de “recherche scientifique” (qu’ils n’ont jamais faite). Et pour parfaire leur fraude, ils ont réussi à bénéficier de subventions…, subventions dont BLOOM a démontré l’illégalité. Vus, mais entre bandits, donc sans soucis !
Manœuvre n°3 : <br/>Le contournement des sanctions

Manœuvre n°3 :
Le contournement des sanctions

Suite aux plaintes de BLOOM, la Commission européenne a été obligée de reconnaître la fraude des Pays-Bas sur les licences de pêche électrique. Mais plutôt que de les sanctionner et de retirer ce surplus de licences, la Commission a approuvé une interprétation totalement extravagante du Règlement : les Pays-Bas ont ainsi obtenu de conserver leur flottille électrique de 84 navires dès lors qu’ils ne se trouvaient pas au même moment sur l’eau, mais qu’ils pêchaient par rotation de 15 bateaux à la fois ! Avec de si beaux appuis, toujours impunis !

IL EST TEMPS DE METTRE LES INDUSTRIELS DE LA PÊCHE 
ET LEURS COMPLICES POLITIQUES SUR LE BANC DES ACCUSÉS

#EprisDeJustice

Les industriels et leurs complices utilisent la loi et la fraude comme des moyens tactiques pour arriver à leurs fins et éviter de remettre en cause leur modèle de pêche destructeur.

Tant que justice ne sera pas faite, l’histoire se répètera. Les lobbies continueront à tenir le stylo du législateur, à jouir d’appuis politiques leur conférant une totale impunité et à frauder au nez et à la barbe de l’Union européenne.

Tant que justice ne sera pas faite, il n’y aura pas de transformation du modèle de la pêche, financé, de surcroît, par l’argent public. Mettre fin aux méthodes et pratiques de pêche destructrices est pourtant une condition sine qua non de la survie de l’océan.

Ensemble, nous pouvons et devons faire reconnaître, devant la justice, la responsabilité de la pêche industrielle dans la destruction de l’océan ainsi que celle des autorités qui en sont complices. Grâce à notre expertise scientifique et à votre soutien, nous pouvons apporter à la justice des preuves irréfutables de la destruction de l’océan par les industriels de la pêche et leurs complices politiques.

Nous devons forcer le face-à-face entre les auteurs des crimes environnementaux et la justice européenne. Nous pouvons contraindre les industriels à agir pour réparer les préjudices qu’ils causent. Nous pouvons créer des précédents qui feront date !

Votre don est essentiel pour renforcer nos actions en justice

Les tribunaux doivent être un rempart citoyen permettant de mettre fin à l’impunité des lobbies industriels. Agissez à nos côtés dans la durée pour forcer les industriels de la pêche à répondre de leurs actes.

Nos objectifs :

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Faire condamner les responsables de la destruction de l’océan.

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Obtenir un remboursement des fraudes financières sur argent public.

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Mettre fin à l’opacité systémique qui entoure la pêche industrielle.

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Contribuer à l’évolution des lois pour protéger le vivant.

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Lanceur d’alerte et contre-pouvoir efficace,
BLOOM se bat pour la protection de l’océan depuis 2005

Par une approche scientifique indépendante et rigoureuse, BLOOM œuvre pour que les politiques et les finances publiques ne détruisent plus l’océan et ceux qui en dépendent. BLOOM est une petite structure de onze personnes reconnue pour ses victoires environnementales. En avril 2018, Claire Nouvian, sa fondatrice, a reçu le Prix Goldman, équivalent du Prix Nobel de l’écologie.

[1] « Bilan 2021 de l’état des stocks halieutiques en Europe : les dernières nouvelles ne sont pas bonnes ». Note de D. Gascuel d’après le rapport CSTEP, Avril 2021.
https://halieutique.agrocampus-ouest.fr/sites/halieutique.agrocampus-ouest.fr/files/images/actualites/2021%20Gascuel%20Bilan%20CSTEP%20etat%20des%20stocks%20europeens%20Les%20nouvlles%20ne%20sont%20pas%20bonnes.pdf
[2] « Bilan 2021 de l’état des stocks halieutiques en Europe : les dernières nouvelles ne sont pas bonnes ». Note de D. Gascuel d’après le rapport CSTEP, Avril 2021.
https://halieutique.agrocampus-ouest.fr/sites/halieutique.agrocampus-ouest.fr/files/images/actualites/2021%20Gascuel%20Bilan%20CSTEP%20etat%20des%20stocks%20europeens%20Les%20nouvlles%20ne%20sont%20pas%20bonnes.pdf
[3] « Etude de cas sur des dysfonctionnements de l’Union européenne : l’exemple de la pêche électrique ». Étude de M. Morin.
https://www.researchgate.net/publication/343111851_Etude_de_cas_sur_des_dysfonctionnements_de_l%27Union_europeenne_l%27exemple_de_la_peche_electrique