La pêche industrielle frappe partout, dans toutes les zones de l’océan accessibles aux engins de pêche : seuls 2,9% de l’océan sont protégés de ses impacts par le biais de réserves marines.
Grâce au développement de nouvelles technologies, les méthodes de pêche destructrices deviennent toujours plus efficaces : la capacité de pêche des flottilles industrielles double tous les 35 ans, permettant de poursuivre l’expansion de leur pression de pêche.
Tant que justice ne sera pas faite, l’histoire se répètera. Les lobbies continueront à tenir le stylo du législateur, à jouir d’appuis politiques leur conférant une totale impunité et à frauder au nez et à la barbe de l’Union européenne.
Tant que justice ne sera pas faite, il n’y aura pas de transformation du modèle de la pêche, financé, de surcroît, par l’argent public. Mettre fin aux méthodes et pratiques de pêche destructrices est pourtant une condition sine qua non de la survie de l’océan.
Ensemble, nous pouvons et devons faire reconnaître, devant la justice, la responsabilité de la pêche industrielle dans la destruction de l’océan ainsi que celle des autorités qui en sont complices. Grâce à notre expertise scientifique et à votre soutien, nous pouvons apporter à la justice des preuves irréfutables de la destruction de l’océan par les industriels de la pêche et leurs complices politiques.
Nous devons forcer le face-à-face entre les auteurs des crimes environnementaux et la justice européenne. Nous pouvons contraindre les industriels à agir pour réparer les préjudices qu’ils causent. Nous pouvons créer des précédents qui feront date !
Faire condamner les responsables de la destruction de l’océan.
Obtenir un remboursement des fraudes financières sur argent public.
Mettre fin à l’opacité systémique qui entoure la pêche industrielle.
Contribuer à l’évolution des lois pour protéger le vivant.
Par une approche scientifique indépendante et rigoureuse, BLOOM œuvre pour que les politiques et les finances publiques ne détruisent plus l’océan et ceux qui en dépendent. BLOOM est une petite structure de onze personnes reconnue pour ses victoires environnementales. En avril 2018, Claire Nouvian, sa fondatrice, a reçu le Prix Goldman, équivalent du Prix Nobel de l’écologie.